Le procès du principal
suspect de l’attentat du 11 avril 2017, contre le bus du club de football allemand du Borussia
Dortmund, vient de prendre un nouveau tournant après les aveux de l’individu.
Après plusieurs jours d’investigations, les autorités multipliaient les fausses pistes, avec notamment la découverte d’une lettre de revendication écrite « au nom d’Allah ». Cet écrit avait provoqué l’arrestation d'un suspect lié à la mouvance islamiste allemande. Après analyse, il s’avérait que la lettre était fallacieuse. Faute de preuve, l'homme sera relâché. C’est par la suite que les enquêteurs ont arrêté Serguei. Le suspect était présent dans le même hôtel que les joueurs le jour de l’attaque.
Un mobile encore flou
Serguei W., un germano-russe
de 28 ans, compare à nouveau, lundi 8 janvier, devant la justice allemande. L’objet du procès, ouvert depuis le 21 décembre ? Déterminer le rôle et le mobile de Serguei dans l’attaque du bus des « Marsupiaux », pris pour cible avant un match de Ligue des Champions, face à l’AS Monaco.
Le suspect est accusé de 28
tentatives d’assassinats. Le jeune allemand n’a pas nié les faits. Regrettant « profondément »
son comportement, il a reconnu sa culpabilité devant le tribunal de Dortmund. Il
a avoué avoir simulé une attaque terroriste. Il réfute cependant les accusations
de meurtre. Selon lui, les explosifs étaient placés de manière à « éviter
tout dommage corporel ».
En face, le camp de l’accusation estime quant à lui que le mobile pourrait être d’ordre financier : le suspect ayant spéculé sur la baisse
du cours des actions du club allemand. Dans son réquisitoire, le parquet explique que l’individu souhaitait tuer un maximum de joueur afin de faire chuter le cours en bourse de l’action du club.
Le soir de l’attaque, trois
explosions avaient retenti contre le bus. Les vitres s'étaient brisées, blessant au
tympan un policier de l’escorte ainsi que le défenseur espagnol Marc Bartra.
Plus sévèrement touché dans l’explosion, le joueur était transporté d’urgence pour se faire opérer au bras droit.
Après plusieurs jours d’investigations, les autorités multipliaient les fausses pistes, avec notamment la découverte d’une lettre de revendication écrite « au nom d’Allah ». Cet écrit avait provoqué l’arrestation d'un suspect lié à la mouvance islamiste allemande. Après analyse, il s’avérait que la lettre était fallacieuse. Faute de preuve, l'homme sera relâché. C’est par la suite que les enquêteurs ont arrêté Serguei. Le suspect était présent dans le même hôtel que les joueurs le jour de l’attaque.
Thibaut Calatayud
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