La
Seine Musicale de Boulogne-Billancourt accueillait, lundi 5 février, la cérémonie
du Guide Michelin 2018. De l’hommage à Paul Bocuse au sacre de Veyrat et
Bacquié, retour sur une soirée délicieuse.
La vitrine du patrimoine culinaire français
« Les Oscars à Hollywood,
les Nobel en Suède, c’est à Rome qu’on élit les Papes…Et c’est à Paris qu’on
peut célébrer les valeurs universelles de partage et de convivialité qui sont
au cœur de la gastronomie. » tweetait le premier ministre Edouard Philippe
à propos de la cérémonie 2018 du célèbre Guide rouge.
Cette soirée de gala a d’abord
commencé par un hommage appuyé au Pape de la Gastronomie française, Paul
Bocuse, décédé il y a quinze jours. Seul cuisinier à avoir conservé ses trois
étoiles pendant plus de cinquante ans.
En présence de 200 chefs, Michael
Ellis, le directeur international des guides, a énoncé la liste des lauréats de
la promotion 2018. Au total, 621 chefs se sont vus décerner au moins une étoile :
cinq de plus que l’an dernier. Marc Veyrat et Christophe Bacquié ont pu
célébrer leur troisième étoile, rejoignant ainsi le cercle très fermé des 28
restaurants triplement étoilés. En termes de parité, seulement deux femmes ont reçu
leur première étoile : la sud-coréenne Mi-Ra Kim exerçant à L’Essentiel de Deauville et Kwen Liew, cheffe
malaisienne du restaurant parisien La
Pertinence.
La consécration pour six établissements d’Occitanie
Six restaurants occitans se sont
également vus décerner leur première étoile. C’est notamment le cas du SEPT à
Toulouse. Son chef, Guillaume Mombroise est, à 27 ans, le plus jeune étoilé de
la promotion. Autre lauréat, Nicolas Thomas, chef de l’établissement toulousain
La Promenade, a réagi à son sacre : "Je suis sincèrement touché,
c'est vraiment une merveilleuse récompense pour toute l'équipe".
Être un étoilé Guide, une étape nouvelle qui leur offrira une
nouvelle visibilité et un nouveau statut à défendre.
Thibaut Calatayud
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